Les appareils défaillants de l’alimentation = cuisine branchée de Paris Souveraineté alimentaire – à la cartel?

Souveraineté alimentaire – à la cartel?
Communiqué number: 
97

Parce que les États n’ont pas su gouverner, les grandes institutions multilatérales de l’alimentation et l’agriculture sont dans le pétrin. Si les États et les secrétariats internationaux ne coopèrent pas, ces institutions subiront des torts irréparables : les multinationales de l’agroalimentaire et les nouveaux philantro-capitalistes vont continuer de combler le vide du pouvoir créé par les États membres de l’OCDE depuis quelques décennies.


Le contexte : La souveraineté alimentaire, une doctrine politique issue de Via Campesina, est devenue un problème géopolitique branché. Pour la première fois depuis des décennies, l’alimentation fait partie des priorités internationales – grâce à la panique issue des bouleversements climatiques; de la démographie galopante; de l’appétit croissant pour la viande et les produits laitiers; et de l’essor des agrocarburants qui monopolisent les sols et font grimper les prix. Tout cela alors que le travail réalisé par les grandes institutions multilatérales de l’alimentation et l’agriculture fait l’objet d’évaluations sévères, et que les nouveaux philanthro-capitalistes affermissent leur emprise sur l’agriculture et le développement rural.

L’enjeu : On estime que les changements climatiques vont gruger 20 % de la production alimentaire du Sud mondialisé, alors que les agrocarburants vont accaparer jusqu’à 12 % des sols arables et que les dépenses alimentaires augmentent sans cesse (de plus de 1 billion $ depuis 2004). L’objectif du Millénaire pour le développement de réduire de moitié la faim dans le monde d’ici 2015 part vraiment en eau de boudin. On prévoit que les rangs des affamés vont passeront de 854 millions  aujourd’hui à 1,2 milliard en 2025.
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