La biologie synthétique et la CDB

Cinq décisions-clé pour la COP13 et COPMOP8
La biologie synthétique décrit la prochaine génération de biotechnologies qui tentent de manigancer, de re-concevoir, de re-éditer et de synthétiser des systèmes biologiques, y compris tout ce qui concerne le code génétique.
La biologie synthétique va bien au-delà de la première génération d'organismes « transgéniques ». Le chiffre d’affaires pour ce marché est prévu à 40 milliards de dollars américains d'ici 2020 et l'activité industrielle en biologie synthétique est en pleine explosion, car les nouveaux outils d'édition du génome et la synthèse moins coûteuse d’ADN rendent la re-concéption et la ré-édition d’organismes biologiques plus faciles et rapides. 
 
La biologie synthétique menace d’affaiblir les trois objectifs de la convention si les parties ne parviennent pas à agir sur les cinq questions-clé suivantes:
  1. Définition opérationnelle. Il est temps que la CDB adopte une définition opérationnelle de la biologie synthétique.
  2. Précaution : Les systèmes d’entraînement des gènes. Les systèmes d’entraînement des gènes posent de vastes menaces écologiques et sociales et devraient être placés sous un moratoire.
  3. Bio-piraterie : Les séquences numériques. La biologie synthétique permet le vol de séquences numériques d'ADN et leur utilisation - ce qui doit être traité à la fois par la CDB et le Protocole de Nagoya.
  4. Impacts socio-économiques : Utilisation durable. La CDB a besoin d'un processus pour traiter les impacts de la biologie synthétique sur l'utilisation durable de la biodiversité.
  5. Protocole de Cartagena : Évaluation des risques. Les Parties à la COPMOP8 doivent clairement avancer en élaborant des directives d'évaluation des risques en biologie synthétique.

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